Plâtrier auto-entrepreneur

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Vous voulez créer une activité indépendante de plâtrier ? Le régime de la micro-entreprise offre un cadre intéressant pour se lancer rapidement dans l’entrepreneuriat. Le processus de création est relativement simple et l’artisan bénéficie d’une gestion administrative allégée. On vous explique dans cet article comment se lancer dans cette activité du secteur du BTP et devenir plâtrier auto-entrepreneur.

Le métier de plâtrier auto-entrepreneur en résumé

  • Centre de formalités des entreprises (CFE) : la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA).
  • Code APE : 43.31Z – Travaux de plâtrerie.
  • Plafond de chiffre d’affaires : 188 700 € au total, à l’intérieur duquel la main-d’œuvre ne doit pas dépasser 77 700 €.
  • Cotisations sociales : 21,2 % pour la main-d’œuvre et 12,3 % pour la revente de fournitures.

En quoi consiste le métier de plâtrier ?

Traditionnellement, le plâtrier travaille le plâtre sous forme d’enduits appliqués manuellement ou projetés, pour lisser les murs, préparer les surfaces avant la peinture et assurer une finition impeccable. Mais son rôle ne s’arrête pas là ! En effet, il peut aussi intervenir sur des moulures, corniches, plafonds décoratifs ou travaux de staff. Son intervention se fait donc parallèlement à celui de l’électricien et du plombier.

À côté du plâtrier « traditionnel », on retrouve souvent le terme plaquiste. Il s’agit d’un professionnel spécialisé dans la pose de plaques de plâtre, doublages et cloisons sèches. Ses missions concernent aussi bien l’aménagement intérieur (séparations de pièces, faux plafonds, intégration d’isolants) que la mise en conformité thermique et acoustique des bâtiments. Dans la pratique, beaucoup d’artisans cumulent les deux casquettes, en fonction des demandes de leurs clients.

Le plâtrier donc peut se présenter comme artisan plâtrier, plaquiste ou les deux. Cependant, il est important d’indiquer clairement ses spécialités dans ses devis et communications pour répondre précisément aux attentes des clients.

Si vous voulez vous lancer en indépendant, vous pouvez opter pour le régime de la micro-entreprise et devenir plâtrier auto-entrepreneur.

Comment devenir plâtrier auto-entrepreneur ?

Comment devenir plâtrier auto-entrepreneur

Avant de se lancer, il faut noter que le métier de plâtrier fait partie des activités du secteur du BTP qui sont réglementées. Il faut donc répondre à certaines conditions légales propres aux métiers du bâtiment.

Ainsi, l’exercice du métier de plâtrier auto-entrepreneur nécessite de justifier d’une qualification professionnelle. Pour cela, il faut être titulaire d’un diplôme ou avoir au moins 3 ans d’expérience professionnelle dans le métier.

Si cette condition est remplie, vous pouvez alors déclarer votre activité en ligne pour devenir auto-entrepreneur. Le processus est relativement simple et se fait en quelques clics sur le site du guichet unique de l’INPI. Cependant, vous pouvez vous faire accompagner par les professionnels de MicroDesk tout au long du processus.

À l’issue de la procédure, le plâtrier auto-entrepreneur reçoit un numéro SIREN/SIRET attribué par l’INSEE, ainsi que son code APE. Ces identifiants sont indispensables pour établir devis et factures. Pour l’administration, l’activité relève du code 43.31Z « Travaux de plâtrerie », qui regroupe les métiers de la plâtrerie traditionnelle et la pose de plaques.

Bon à savoir ! Pour bénéficier de tous les avantages du régime de la micro-entreprise, l’artisan plâtrier doit respecter un certain nombre d’obligations. On vous propose sur cette page une checklist de toutes vos obligations en tant qu’auto-entrepreneur.

Quelles sont les compétences et qualités essentielles ?

Le métier de plâtrier auto-entrepreneur exige bien plus que la simple maîtrise du plâtre. Pour réussir, il faut conjuguer savoir-faire technique, rigueur et sens de l’organisation.

Sur le plan technique, le plâtrier doit être à l’aise avec différents matériaux : plâtre traditionnel, plaques de plâtre, enduits décoratifs ou encore isolants. La pose de cloisons, de doublages ou de faux plafonds nécessite une excellente compréhension des plans et un strict respect des normes en vigueur, qu’elles soient liées à la sécurité incendie, à l’acoustique ou à la performance énergétique. La polyvalence est un atout précieux, car les missions varient beaucoup d’un projet à l’autre, entre gros œuvre et finitions.

Mais la technique seule ne suffit pas ! Il faut aussi :

  • pouvoir faire preuve de précision et minutie ;
  • de la rigueur (respect des délais et règles de sécurité, propreté sur les chantiers…) ;
  • le sens esthétique ;
  • de la résistance physique ;
  • une grande capacité d’adaptation.

Les obligations du plâtrier auto-entrepreneur

Le métier de plâtrier auto-entrepreneur étant réglementé, il faut nécessairement un diplôme ou justifier une expérience professionnelle avant de pouvoir l’exercer. Pour la formation, il peut s’agir par exemple :

  • d’un CAP plâtrier-plaquiste ;
  • d’un CAP staffeur-ornemaniste ;
  • d’un BEP finition ou tout autre titre équivalent du bâtiment.

En dehors de cela, l’artisan doit respecter le DTU. Il s’agit du document de référence pour l’ensemble des artisans du BTP. Il regroupe toutes les clauses techniques et les règles de calculs qui représentent les normes à appliquer sur les chantiers.

Il est aussi tenu de souscrire une assurance décennale, qui est ​obligatoire pour de nombreux travaux de plâtrerie, en particulier lorsqu’ils concernent la structure du bâtiment, l’isolation ou l’étanchéité. Le plâtrier auto-entrepreneur doit également souscrire une assurance Responsabilité civile professionnelle. Elle couvre les dommages causés à des tiers (clients, voisins, passants) sur un chantier.

Bon à savoir ! La garantie décennale doit être mentionné sur l’ensemble de vos devis et factures.

Enfin, il peut être pratique de souscrire une assurance protection juridique, même si celle-ci n’est pas obligatoire.

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